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bienvenue sur le blog d’une voyageuse qui rend hommage à ces femmes ayant changer le paysage littéraire de leur pays: l’australie! g’day! welcome everyone! bizarre ce blog, je l’avoue… mais qui peut bien s’intéresser à l’évolution de la littérature féminine australienne entre 1900 et 1950? juste une voyageuse au pays des kangourous, mordue de littérature! envie de découvrir le combat, les espoirs et les envies de femmes down under . leurs écrits sont le reflet d’une partie de la société, chose qui n’a pas et n’est pas toujours prise en compte à l’heure de raconter l’histoire. bonne lecture! dans : non classé par islenos le 18 octobre, 2009 a 23:35 permalink for this post -- commentaires : 0 petite chronologie…. 1832 woman’s love , mary leman grimstone. premier roman écrit en australie, dont le manuscrit fut achevé en 1828. egalement premier roman féminin publié. 1884 henrietta dugdale, vida goldstein et annie lowe fondent la victoria women’s suffrage society. 1888 la ligue de suffrage féminin est formée en australie du sud. 1895 vote accordé aux femmes blanches dans l’etat de l’australie du sud. 1900 vote accordé aux femmes blanches dans l’etat de l’australie occidentale. 1901 my brilliant career , miles franklin; premier roman de la fédération naissance du commonwealth of australia: les six etats et un territoire se fédèrent. 1902 le commonwealth franchise act accorde le droit de vote aux femmes et le droit de siéger dans les parlements nationaux. 1907 jugement harvester: le juge higgins fixe un revenu de base, fondé sur le concept d’un homme, une femme et trois enfants. décision qui pèsera lors des applications de salaires égaux hommes-femmes. 1912 le victorian marriage act garantie aux femmes le droit de garde des enfants à la mort de l’époux. 1912 premières femmes australiennes aux jeux olympiques. 1915 ligue féminine internationale pour la paix et la liberté. 1916 the pioneers (1915), katherine prichard: premier roman australien porté à l’écran. armée des femmes pour la paix (women’s peace army). 1921 première femme australienne élue à un parlement (parlement d’australie occidentale): edith cowan. 1921 fédération australienne pour les votantes (australian federation of women voters), fondée par bessie rischbieth. groupe d’associations politiques féminines. pour le renforcement de liens avec les organisations féministes internationales et la mise en place de lobbies auprès de la ligue des nations. 1928 l’ aborigines act définit la zone de responsabilité du comité de protection; pour les aborigènes de descendance directe, exclusivement. 1932 katherine prichard nominée pour le prix nobel de littérature. 1938 première conférence internationale pour l’égalité des payes, sydney. 1941 création des allocations familiales. 1942 comité pour l’emploi des femmes en temps de guerre. mise en place d’un cadre défini, quant aux nombres d’heures de travail, aux conditions salariales et aux revenus. 1943 première femme élue au sénat: dorothy margaret tangney. 1943 première femme élue membre de la chambre des représentants: dame enit muriel lyons. 1944 dès cette année-là, efflorescence du regroupement des écrivains réalistes. 1948 déclaration universelle des doits de l’homme. 1949 dès cette année-là, efflorescence du roman à sensations. mise en place d’un salaire féminin de base. 1950 union of australian women: organisation d’acion sociale visant à promouvoir les droits de la femme, l’égalité salariale, la justice économique et la paix. publie our women , magazine de diffusion nationale, dès 1953. dans : un peu d'histoire....! par islenos le a 15:18 permalink for this post -- commentaires : 0 le réalisme social né dans les années trente, ce mouvement littéraire est formé, en australie, d’un regroupement d’écrivains réalistes de sensibilité socio-communiste engagés. le premier groupe voit le jour en 1944, à melbourne, et est composé de femmes et d’hommes: kathleen prichard, laurence collinson… il se définit par la théorie esthétique selon laquelle l’art est une forme de conscience sociale, qui transcende l’individualisme de l’écrivain, pour parler du peuple et prolétariser le roman. les personnages, jouets des forces sociales, évoluent dans un monde au discours politisé par l’écrivain, teinté d’idées utopiques. littérature et sociologie se mêlent pour saisir au mieux l’expression sociale. citons trois oeuvres: seven poor men of sydney , christina stead (1931) sugar heaven , jean devanny (1936) the little company , eleanor dark (1945) dans : non classé par islenos le 22 novembre, 2009 a 12:38 permalink for this post -- commentaires : 0 le modernisme ce mouvement littéraire naît de part le rejet de certains écrivains et critiques du réalisme, dans lequel ils virent la crise amorcée par les changements socio-culturels du tournant du siècle. la sphère idéale de l’art compense la transformation et l’expérience dans un monde où la pressure des forces de l’urbanisme, de la montée du capitalisme et des partis politiques, de la culture de masse excercent sur le genre, les classes et le identités nationales un gigantesque sens de fragmentation et de perte de repères. le modernisme, d’un autre côte, offre la possiblité d’explorer de nouvelles techniques littéraires, et dans certains, cas, de s’approprier les modes de culture de masse pour développer de nouveaux modes narratifs, avec des représentations stylisées. il se caractérise par une tendance introspective, mise en avant grâce à l’usage du courant de conscience et du monolgue intérieur, par l’onirisme, par une prise de conscience des capacités limitées du languages et par la propension à l’aliénation des personnages, qui évoluent dans un espace chargé de symbolisme. grâce à cette nouvelle forme d’écriture, les écrivains ont le champs libre pour partir à la quête spirituelle du moi de leurs personnages. le motif de la quête géographique est révélateur de ce besoin profond d’introspection, que l’on retrouve dans de nombreuses oeuvres, comme c’est le cas dans the living and the dead , patrick white (1941). dans : non classé par islenos le a 12:29 permalink for this post -- commentaires : 0 le « courant de conscience » la première utilisation du mode du « courant de conscience » est attribué à may sinclair, en 1918. william james, philisophe, psychologue frère de l’écrivain henry james, est le « père » de la dénomination de « courant de conscience », à la fin du xixème siècle: « »courant de la pensée, de conscience ou de subjectivité ». pour george moore, il donne une certaine musicalité au récit et permet la liberté données aux pensées de se manifester. ce mode littéraire se développe lorsque des écrivains commencent à chercher une façon d’exposer les sensations et le moi intime de leurs protagonistes. il renvoie au flux de pensées, que l’écrivain receuille à sa naissance et non rationnalisées, pensées de tous types, pas seulement verbales : auditives, visuelles, etc… une « pensées non encore filtrée et décantée… la pensée à l’état brut », « la plus proche de l’inconscient, antérieurement à toute logique » (pierre d’exideuil). le lecteur a donc le pouvoir de s’immicer dans les recoins les plus intimes de la conscience. mais ces pensées données pour vraies doivent le sembler et toute la subtilité de l’écriture rentre en jeu pour atteindre cet objectif. on a donc un écrit qui ressemble à un monologue intérieur, mais dont la structure est lâche, sans les éléments de ponctuation bien utilisés et sans une forme syntaxique structurée, ce qui permet le reflet de la fragmentation de la voix de la conscience dans des phrases courtes de pensées interrompues. et cela donne lieu par conséquent à une perte de rigidité des conventions, et permet ainsi une émancipation littéraire. le courant de conscience va de fait de paire avec le monologue intérieur, puisque par définition intérieur . alors que le second élément, de par son organisation logique, n’est pas forcément indissociable du premier. on associe cette technique au mouvement moderniste. au niveau mondial, on retrouve le courant de conscience dans des oeuvres telles que what maisie knew , henry james (1897) ulysses , james joyce (1922) as i lay dying , william faulkner (1930) the man who loved children, christina stead (1940) dans : non classé par islenos le a 12:27 permalink for this post -- commentaires : 0 le genre présomption de genre les clubs littéraires, nés au début du xxème siècle, renforcèrent les valeurs asignées à l´écriture féminine, de part l´exclusivité de genre qui souvent les régissaient. ceux réservés aux hommes contrecarraient l´acceptation croissante des femmes dans les diverses professions littéraires, tel le bread and cheese club, créé en 1938 à melbourne, dédié à « camaraderie, art et lettres ». pourtant, certaines femmes, marie pitt ou mary gilmore par exemple, approuvaient l´idée de clubs entièrement masculins. pour cette dernière, le concept servait à souligner la différence entre les sexes. contourner la barrière du genre afin d´effacer l´idée de genre et renforcer les distinctions entre le moi narratif et le moi de l´auteur, nombreuses furent les femmes écrivains qui utilisèrent un, voire plusieurs, pseudonymes. citons nettie palmer qui publia sous le nom de « shalott », « owen roe o´neill » et « l ». anna wickham fit de même: « john oland ». alors que marie pitt eu recourt à « joseph marizeeri ». affirmer son genre dans les oeuvres des femmes écrivains qui firent le choix de garder leur identité propre, les deux mondes du moi du récit et du moi de l´auteur se trouveaient mélangés, ainsi que leur intimité révélée. zora cross, poétesse était célèbre pour l´explicitation de ses écrits sur la guerre, le sexe et l´accouchement. de plus, sa vie privée était à l´époque considérée comme scanadaleuse, d´après les moeurs.dulcie deamer, poétesse, romancière, journaliste, et actrice, reçut le surnom de « reine de bohême » de part son engagement auprès de norman lindsay et de sa présence dans le monde bohême de king´s cross, sydney, centre des music halls et des grands théâtres. consciemment, elle réinventait sans cesse un moi bohême. dans : clubs littéraires par islenos le 20 octobre, 2009 a 12:03 permalink for this post -- commentaires : 0 andreas huyssen en 1986, le professeur d’université d’allemand et de littérature comparée, andreas huyssen (1943-) fait une virulente critique de la professionnalisation de femmes écrivains dans son ouvrage intitulé after the great divide: modernism, postmodernism and mass culture: mass culture has always been the hidden subtext of the modernist project. in the age of nascent socialism and the firts major women’s movement in europe, the masses knocking at the gate were also women, knocking at the gate of a male-dominated culture. it is indeed striking to observe how the political, psychological, and aesthetic discourse around the turn of the century consistently and obsesively genders mass cultures and the masses as feminine, while high culture, whether traditional or modern, clearly remains the privileged realm of male activities. (la culture de masse a toujours été le subtexte caché du projet moderniste. a l’heure d’un socialisme naissant et du premier grand mouvement féministe en europe, les femmes faisaient partie des masses qui frappaient à la porte d’une culture masculine dominante. il est ainsi très frappant d’observer comment la politique, la psychologie et le discours esthétique du tournant du siècle engendre des cultures de masse et des masses féminines, alors que la haute culture, traditionnelle ou moderne, reste clairement le privilège du royaume des activités masculines). dans : des critiques, encore et toujours! houlà là! par islenos le 18 octobre, 2009 a 18:07 permalink for this post -- commentaires : 0 pages gracias! biographies pour elles l’ecriture au feminin le genre catégories clubs littéraires des critiques, encore et toujours! houlà là! un peu d'histoire….! pages biographies gracias! l’ecriture au feminin le genre pour elles juin 2018 d l ma me j v s « nov 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 commentaires récents sondage désolé il n'y a aucun sondage disponible actuellement. archives novembre 2009 octobre 2009 posts rss rss des commentaires nostalgie en vrac | blog irrégulier | poete38 | unblog.fr | créer un blog | annuaire | signaler un abus | jfzimmermann | expressions | twilight